Alors celle là, j’ai un avis assez spécial la concernant. En
apparence, les deux frères parlent de sujets légers, le gimmick étant
« j’aime sa gueule de Sheita » en parlant d’une femme. Cela dit, les
connotations du morceau font bien référence au Sheitan. Comme vu précédemment
dans Mira, PNL fait un pied de nez aux observateurs dans mon genre, cherchant
une explication aux termes utilisés. En somme, PNL ne cache pas son penchant
pour le mal, le transmettant d’ailleurs via leurs morceaux.
Premièrement l’instrumental comporte des parties simulant un
son lu en sens inverse. Ce procédé est souvent associé aux messages subliminaux
cachés dans les musiques, messages parfois sataniques. Le meilleur exemple en
étant Stairway to heaven de Led Zeppelin.
En plus de ces effets assez flippants, on note quand même un
procédé musical unique, innovant au cours de la prochaine phase analysée.
N14 «J’viens
d’là où des fils partent avant leur mère / J’vais là où tous les (???) sont
verts»
Le mot laissé vierge dans la citation est en fait la
superposition de deux mots, chacun prenant sens au sein de la phrase. Les deux
sons sont joués simultanément, à une fréquence propre à chacun. Dans un cas, tous
les poumons sont verts, du fait de la weed. Dans le deuxième cas, on entend
également que tous les billets sont verts. Ce procédé renforce l’aspect
« satanique » du son. C’est la première fois que j’entends ça, et ça
rend hyper bien, c’est lourd.
N15 «Double
peace TZ TZ»
Ca devrait aller maintenant.
N16 «Du mal à
m’souvenir, mais bon Igo j’oublierai pas / On voit les sous venir, j’sens quelque
chose qui se répare»
Une variation d’un précédent texte de NOS « J’me
défonce pour me rappeler, j’me défonce pour oublier » dans le titre Oh
Lala. Ici, NOS met l’accent sur le fait qu’il n’oubliera pas d’où il vient,
cela dit son mode de vie actuel est à des années lumière de ce qu’il a connu.
La raison est simple, l’argent. Il ne comprend pas lui-même pourquoi le public
les adule, alors qu’ils crachent simplement leur haine. Chose en plus que lui
aurait, remettant en doute son humanité, comme à plusieurs reprises dans cet
album. Il sent en lui quelque chose qui se répare, son cœur. Son cœur, fait de
billet, comme il le dit « j’ai l’cœur qui bande devant billet vert »
ou plus explicitement « cœur de billet, j’attends qu’on me greffe »,
ici son cœur de billet est greffé de billets supplémentaires, il se répare.
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